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Stabilité sécuritaire en Afrique de l’Ouest et du Centre : le REPAOC participe à la réunion du Groupe de travail Régional de Protection

Dans le cadre du suivi des programmes élaborés pour une stabilité sécuritaire en Afrique de l’Ouest et du Centre, le REPAOC participe à la réunion du Groupe de Travail Régional de protection ce vendredi 2 décembre au Bureau Régional du Haut-commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR) à Dakar. 
Cette rencontre a pour but de procéder à une partage d’information sur les différents plans d’actions et les activités de veille, suivi sur le plan national et régional afin d’améliorer la protection des populations vulnérables telles que les réfugiés, les femmes, les jeunes filles et les enfants et les apatrides pendant les situations de conflits.
A cet effet, plusieurs rapports ont été faits par des différentes organisations membre du groupe de travail pour montrer l’évolution des activités et les plans de réponses effectués dans la sous-région. 
Sur la situation de protection dans le Bassin du Lac Tchad et en République Centrafrique (RCA), le HCR estime à  2 247 150 tchadiens refugiés dans les pays du Lac Tchad. 
Au Nigéria, on note environ 1 236 237 personnes retournées alors qu’au Niger la situation sécuritaire reste instable et préoccupante dû aux attaques de Bokom Haram. A cet effet, il est prévu un renfort des acteurs de protection (recrutement d’un coordonnateur régional à plein temps chargé du suivi et le renforcement des équipes d’analyse et monitoring de protection.  
En guise de réponse aux défis de protection, le HCR appelle les Etats à prendre en compte la situation des demandeurs d’asile à travers une étude, à garder l’état humanitaire et civile des camps des refugiés de la réponse en cours dans les 3 Etats du Nigéria. 
Dans la même perspective, un coordonnateur national du cluster protection sera basé à Niamey le 02 janvier 2017. 
Au Cameroon la situation est imprévisible et volatile dû attaque de 6 militaires, de milliers de blessées après l’explosion  d’un Kamikaze le 22 novembre à Zanga.
Au Tchad on note plusieurs attaques contre l’armée auraient été perpétrées par Boko Haram.
En RCA, le HCR souligne que la situation complexe du fait des attaques et des mouvements de population interne et vers les pays voisins. Attaques sur les minorités (Peuhl) et des attaques sur plusieurs fronts. Le rapport de la situation varie selon les acteurs 82 morts et des milliers de déplacés selon la presse internationale et 16 morts et de milliers de déplacés selon les acteurs de protection).
Face à cette tendance, le cluster de protection a pour priorité de travailler pour la protection des minorités à risque (peulhs), mettre à jour de la situation des sites de déplacées internes, renforcer  de la protection militaire  autour des sites, plaider pour la libération des enfants soldats et la prise en charge des VBG. 
Sur le document de plaidoyer sur les violations du droit de l’homme dans le bassin du lac Tchad, le HCR indique qu’il est destiné aux directeurs régionaux et a pour but d’identifier les priorités de plaidoyer de protection et donner des orientations stratégiques pour avoir une position commune des agences sur la protection.
Dans cette perspective, le document a été partage avec le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel qui a effectué une mission de plaidoyer aux Nigéria (Adamaya, Yobé, Borno).
Compte tenu des informations jugées sensibles sur les violations des droits de l’homme et des principes de protection contenues dans ce document, il ne fera pas l’objet de diffusion publique mais restera au niveau des chefs d’agences.
Concernant la déclaration d’Abuja,  le HCR appelle les membres du Groupe de protection à vulgariser d’avantage pour accompagner les quatre Gouvernements qui l’ont signé. 
Sur la question de la protection de l’enfance, l’UNICEF indique que les pays ont fourni un document d’une qualité insuffisante dans le processus HNO/HRP. Le point d’attention est le Mali et la RDC et à cet effet un plaidoyer est fait auprès de UNOCHA et UNHCR pour un appui institutionnel  au niveau global et une prise en charge spécifique aux pays susmentionnés. Elle appelle le HCR a créé une synergie d’action entre les agences des Nations unies pour une bonne suivi des programmes au Mali. 
 Concernant l’état des lieux du processus HNO (Aperçu des besoins humanitaires)/HRP(Plan de réponse humanitaire), OCHA indique que le processus est en cours et le Mali l’a terminé et déjà publié en ligne. Quant au Niger, il a publié que le HNO mais pas encore le HRP.
Le lancement global se fera la semaine du 05 décembre  à Genève. 
Il y aura un document séparé pour les pays du bassin du lac Tchad et les documents finaux seront partagés.
Sur la célébration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, le HCR est revenu sur les objectifs de cet évènement et a indiqué que plusieurs activités ont été faites dans cette perspective (Atelier de réflexion avec la société civile, diffusion d’émission à la WADR, formation des formateurs. 
Pour l’édition de cette année, le thème de la campagne est : ‘’De la paix à la maison, à la paix dans le monde, une éducation sûre pour tous’’.
Le HCR exhorte tous ses partenaires et membres du Groupe de travail à redoubler d’effort pour une bonne couverture de protection en Afrique de l’Ouest et du Centre. 
Le groupe de travail Régional, note-t-on, œuvre pour la protection des populations en Afrique de l’Oust et du Centre. Elle a été créée en 2014 et regroupe des multi acteurs  (Les organisations des Nations Unies, les organisations de la société civile africaine et nationaux). 
 

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